LE MONITEUR Numéro du 15 Octobre 1805

L’Empire d’Autriche et ses alliés déclarent la guerre Au Royaume de Bavière, l’Empire Français intervient

Le matin du 14 Octobre 1805, les gardes frontière bavarois ont surpris des escadrons de hussards autrichiens passant la frontière.
Grace au télégraphe du système Chappe offert récemment par l’Empire Français, la nouvelle a atteins tous les points du royaume en 3 heures seulement.

A midi, dans le secteur de l’incursion, les bavarois avaient mit en ordre de marche une brigade d’infanterie soutenue par une batterie et un escadron de dragons.

Les troupes françaises stationnées en Bavière pour garantir l’intégrité de la Confédération du Rhin, ont quant à elles rassemblées 5 brigades d’infanterie un régiment de carabiniers et deux brigades de cavalerie disparates aux vues de l’urgence de la mobilisation.
Une brigade d’infanterie du royaume d’Italie et la Légion de la Vistule présentes dans la zone pour des exercices de manœuvres ce sont jointes aux forces en présence.

Après des mouvements tactiques parfaitement exécuté que nous garderons secret, les troupes franco-bavaroises on interceptées les premières colonnes ennemies à quelques lieus de la frontière.

A la surprise générale, les éclaireurs ont rapportés la présence de troupes russes, encore une preuve des manigances de la perfide Albion.

Les coalisés alignaient, 4 brigades d’infanterie et une de cavalerie pour les autrichiens et autant pour les russes. Les russes tenaient la droite de leur dispositif et les autrichiens la gauche.

Dès le début de l’engagement une paire de batteries de 12 russes a mis en désordre la grande batterie du dispositif français au centre ce qui à porté préjudice à la bonne interaction entre les deux ailes de notre armée.

Sans se démonter les franco-bavarois de l’aile gauche soutenus sur leur flanc par une importante cavalerie ont occupés une colline située entre les deux armées, après des combats acharnés qui ont durés jusque tard dans la nuit, les bavarois ont perdus pieds ce qui a entrainé un replis méthodique des brigades françaises.

Sur l’aile droite, la bonne étoile de l’Empereur était avec nous, une division franco-italienne couverte des batteries russes par un village et un petit bois ont contenus les autrichiens qui étaient soutenu par de l’artillerie positionnée sur une colline.

Encore plus à droite un violent engagement impliquant deux brigades d’infanterie française et le régiment de carabinier s’est soldé par un retrait en désordre de l’infanterie autrichienne.
La cavalerie autrichienne a tentée une manœuvre de débordement sur la droite du dispositif et s’est retrouvée face à des carrés d’infanterie parfaitement positionnés de la Légion de la Vistule.
Cette cavalerie par son manque d’entrain et de courage a eu des pertes limitées face à nos carrés.

Afin de mieux pouvoir se réorganiser les franco-bavarois ont choisis de se retirer en bon ordre laissant croire aux coalisés à une première victoire.

Dès le lendemain, Maximilien 1er a décrété la mobilisation générale dans tout le royaume, de son coté l’Empire Français a déjà commencé à faire marcher des renforts    sur la Bavière, l’Empereur qui n’était pas présent lors de cet engagement se joint à cette marche avec sa Garde.

Fait troublant, des prisonniers russes interrogés par nos services ont évoqués une étrange « opération militaire spéciale » dont le but serait de réunir tout les peuples germanophones sous une même bannière.

Schulmeister est activement recherché car il aurait du nous avertir des intentions malsaines de l’ennemi, et il pourra peut être nous éclairer sur cette mystérieuse « opération spéciale » et ses réelles motivations.

Joseph Laplume. Grand Journaliste au Moniteur

 

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