Les Aigles – Scenario – Austerlitz-Telnitz – 2 décembre 1805

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Austerlitz-Telnitz – 2 décembre 1805

Attaque de la droite française par les colonnes alliées descendant du plateau de Pratzen et plus précisément les premiers combats autour du village de Telnitz

Historique

Suivant le plan du Général autrichien Weirother, les premières colonnes précédées par l’avant-garde de Kienmayer commencent leur mouvement vers 7 heures du matin. Le plan adopté et mis en œuvre à l’aube de ce 2 décembre consiste à couper la route de Vienne en débordant la droite française et franchir le Golbach en quatre colonnes au sud de Sokolnitz.

Telnitz puis Sokolnitz sont attaqués par bientôt trois colonnes alliées.

Kienmayer engage le combat s’efforçant inutilement à deux reprises de prendre Telnitz, qui, finalement n’est enlevé qu’avec l’arrivée tardive de la première colonne. Davout et la division Friant n’étant pas encore parvenus sur les lieux du combat, la droite française se trouva débordée. Heureusement, la première colonne s’étant fait attendre, dût à son tour attendre la seconde que commandait le Général Langeron. En effet, cette dernière avait été retenue par la masse de cavalerie qui devait prendre position sur l’aile droite des alliés et qui, par la suite d’une erreur d’emplacement, avait dû couper la colonne de Langeron et ainsi retarder l’approche de celle-ci.

L’arrivée de Friant et du 1er Dragon détachés pour cette journée à la division Bourcier permit aux français de reprendre les villages, mais submergés par le nombre, ils ne purent empêcher les alliés de s’établir sur la rive droite de la Golbach vers 9 heures. La bonne résistance des troupes de Davout empêchera la progression et permettra ainsi de maintenir jusqu’au moment crucial cette aile de l’armée austro-russe.

Ayant pris le plateau de Pratzen, Napoléon décide l’attaque générale.

Davout reprendra Telnitz et Sokolnitz et participera à l’offensive finale.

 

Plan de bataille

Colline Forêt
Route Village
Ruisseau Obstacle léger
  • Les dimensions de la table sont de L 200025mm/130015mm x l 155025mm/100015mm
  • À cause du brouillard qui ne laissait apercevoir que les parties élevées du terrain, l’artillerie ne pourra tirer que de colline à colline pendant les 4 premiers tours.

Ordre de Bataille

Français

Ordre de bataille français
  • Maréchal Davout Verdier – III° Corps de la grande armée – [Cdt 5 – Cha 4]
    • 3 Aide de Camp – [Cdt 1 – Cha 1]
    • 7° compagnie – 2° régiment d’artillerie à pied [8 fig de 8 livres] – O
    • Général de Division Legrand – [Cdt 2 – Cha 2]
      • Aide de Camp – [Cdt 1 – Cha 1]
      • Général de brigade Merle – [Cdt 2 – Cha 2]
        • Régiment de chasseurs Corse – [9cie de 2 fig]
        • Régiment de Tirailleurs du Pô – [9cie de 2 fig]
        • 26° régiment d’infanterie légère – [2 bat de 9cie de 2 fig]
      • Général de brigade Levasseur – [Cdt 2 – Cha 2]
        • 3° régiment d’infanterie de ligne – [2 bat de 9cie de 2 fig]
    • Général de Division Friant – [Cdt 2 – Cha 2]
      • Aide de Camp – [Cdt 1 – Cha 1]
      • Général de brigade Kister – [Cdt 2 – Cha 2]
        • 15° régiment d’infanterie légère – [2 bat de 9cie de 2 fig]
        • 33° régiment d’infanterie de ligne – [2 bat de 9cie de 2 fig]
      • Général de brigade Laplanche – Division de cavalerie – [Cdt 2 – Cha 2]
        • 18° régiment de dragons – [3esc de 3 fig]
    • Général de brigade Margaron – Division de cavalerie – [Cdt 2 – Cha 2]
      • Aide de Camp – [Cdt 1 – Cha 1]
      • 1° compagnie – 5° régiment d’artillerie à cheval [6 fig de 4 livres] – O
      • 11° régiment de chasseur à cheval – [4esc de 3 fig]
      • 26° régiment de chasseur à cheval – [3esc de 3 fig]
      • 8° régiment de hussards– [3esc de 3 fig]
Caractéristiques des unités
Carabinier A E 6 6 2 6 80(40)/65(20) 100(40)/75(30) 110/80
Voltigeur corse et du Pô A E 6 6 2 6 80(40)/65(20) 100(40)/75(30) 110/80
Voltigeur A E 6 5 2 6 80(40)/65(20) 100(40)/75(30) 110/80
Grenadier A E 5 6 2 6 80(40)/65(20) 100(40)/75(30)
Chas corse et T. du Pô A V 5 5 2 5 70(30)/60(20) 90(40)/70(30) 100/75
Léger A V 5 4 2 5 70(30)/60(20) 90(40)/70(30) 100/75
Ligne A V 4 4 2 5 70(30)/60(20) 90(40)/70(30)
Dragons A R 2 6 3 5 130(60)/105(40) 150(70)/115(50) 160/120
Chasseur à cheval A R 2 5 3 5 160(80)/125(60) 180(90)/135(70) 190/140
Hussards A V 2 5 3 7 160(80)/125(60) 180(90)/135(70) 190/140
Artillerie à pied (O) – 8 livres A R 3 3 3 5 100/75 1350/300/550
1050/230/420
Artillerie à cheval (O) – 4 livres A R 3 4 3 7 150/115 1100/250/400
850/190/310
Déploiement et renforts

Le 26° régiment léger de la brigade Merle et la brigade de cavalerie Margaron ainsi que la batterie à cheval arrive au 3e tour  par  le bord nord mais à l’ouest de la Goldbach

La division Friant arrive au 7e tour par le bord ouest.

Autrichiens et russes

Ordre de bataille austro-russe
  • Général Buxhoewden – [Cdt 2 – Cha 2]
    • Aide de Camp – [Cdt 1 – Cha 1]
    • Feldmarschall-Leutnant Michael von Kienmayer – [Cdt 2 – Cha 2]
    • Aide de Camp – [Cdt 1 – Cha 1]
      • Generalmajor Carneville – [Cdt 1 – Cha 1]
        • Chasseurs de Vienne – [2cie de 3 fig]
        • 8° régiment d’infanterie Grenz Brooder – [6cie de 3 fig]
        • 1° régiment d’infanterie Grenz Szekler – [2bat de 6cie de 3 fig]
        • 2° régiment d’infanterie Grenz Szekler – [2bat de 6cie de 3 fig]
        • 8° régiment d’infanterie Grenz Gradiska – [2cie de 3 fig]
      • Generalmajor Comte Nostitz – [Cdt 1 – Cha 1]
        • Régiment de Uhlans Schwartzenberg – [8 esc de 3 fig]
        • 4° régiment de Hussards Hesse-Homberg – [6esc de 3 fig]
        • Régiments de Cosaques – [2reg de 5esc de 2 fig]
        • Compagnie d’artillerie à pied [6 fig de 6 livres]
        • Compagnie d’artillerie à pied [6 fig de 3 livres]
    • General Doctorov – [Cdt 2 – Cha 2]
      • Aide de Camp – [Cdt 1 – Cha 1]
      • Compagnie d’artillerie à pied [6 fig de 3 livres] russe
      • Général Michalowich – [Cdt 1 – Cha 1]
        • 5° régiment de Jager – [4cie de 4 fig]
        • Régiment de mousquetaire Nouveau Ingremanland – [3bat de 4cie de 4 fig]
      • General Major Lieders – [Cdt 1 – Cha 1]
        • Régiments de grenadiers de Moscou – [3bat de 4cie de 4 fig]
Caractéristiques des unités
Chasseurs (c300/c230) C R 5 4 1 4 60(30)/50(20) 80(40)/60(30) 90/65
Grenzer C R 5 4 1 4 60(30)/50(20) 80(40)/60(30) 90/65
Grenadier C V 3 5 2 6 50(30)/40(20) 70(40)/50(30)
Chasseur C R 4 4 1 5 50(30)/40(20) 70(40)/50(30) 80/55
Mousquetaire C R 3 4 1 5 50(30)/40(20) 70(40)/50(30)
Ulhan A R 5 5 5 160(80)/125(60) 180(90)/135(70) 190/140
Hussard A R 5 3 6 160(80)/125(60) 180(90)/135(70) 190/140
Cosaque A I 4 3 5 180(90)/135(70) 190/140
Artillerie à pied, calibre 6 – O B R 3 4 3 5 120/90 900/200/400
700/150/310
Artillerie à pied, calibre 3 A R 3 4 3 5 100/75 700/150/300
550/110/230
Déploiement et renforts :

L’avant-garde de Kienmayer au 1er tour par le bord est, dans la limite de la plus grande colline.
La brigade Michalowich au 5e tour par le bord est, (comme l’avant-garde), la brigade Lieders et la batterie légère au 7e tour bord est, (comme l’avant-garde).

Durée

La partie se joue en 24 tours.

1re option

La partie peut se prolonger sur 40 tours avec les mêmes conditions de victoire mais avec les renforts suivants :
Français 22e tour, 2 régiments d’infanterie de ligne a 2 bataillons de 18 fig. chaque.
2 régiments de dragons à 3 escadrons de 3 fig
Austro-russe 20e tour.
1 régiment de mousquetaires à 3 bataillons de 16 fig. chaque.
2 escadrons de cosaques à 2 fig. chaque
22e tour
1 régiment de mousquetaires (comme le précédent)
24e tour
1 régiment de mousquetaires (comme le précédent)

2e option

Cette option est très « dure » pour le joueur français et peut-être, entre autre, envisagée comme un handicap pour un joueur plus fort.
À partir du 10e tour, jeter un dé, si le résultat est un chiffre pair, un bataillon du rgt léger brig. Merle va renforcer Sokolnitz et sort par le bord nord. Renouvelez cette opération jusqu’au 20e tour ou jusqu’à la sortie des 2 bataillons légers.

Objectif

Grande victoire pour l’un des camps si toutes les unités de l’adversaire ont été éliminées (perte ou sortie de table).
Victoire française, si Telnitz reste dans leurs mains, et si aucune unité (régiment ou bataillon) austro-russes ne se trouve sur la rive droite de la Goldbach.
Match nul si toute la rive de la Goldbach jusqu’au bras de ce ruisseau est aux mains des russes (aucun français) et s’il n’y a pas plus de 2 unités françaises (rgt ou bat.) dans Telnitz.
Victoire russe s’il n’y a aucun français sur la rive gauche de la Goldbach et du bras de la Goldbach et simplement une unité française dans Telnitz. Si Telnitz est tenu par deux unités et plus, il y a match nul.

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