Victoire éclatante des Armées Impériales
Après la résistance de nos troupes à la bataille de Landshut des reconnaissances ont localisées l’ennemi près de Passau à la frontière avec l’Autriche.
Le 1er décembre, nos héroiques hussards ont fait la découverte d’un corps d’armée fort de 6 brigades en pleine réorganisation aucupant deux villages.
Aucune trace des troupes russes et de leur exactions n’a été découverte lors de cette reconnaissance, leur armée semble s’être volatilisé comme un fantome. Auraient-ils mis fin à leur mystérieuse opération militaire spéciale ?
Le matin du 2 décembre, la Grande Armée s’était portée sur ce point et était prêtes à sonner le reveil aux autrichiens.
Les deux villages étaient occupé chacun par une brigade d’infanterie, une autre brigade avec de l’artillerie faisait la jonction dans l’intervalle.
Deux brigades de cavalerie et deux d’infanterie flanquaient le dispositif ennemi.
L’Empereur disposa une batterie au centre de l’armée, couverte par un marais et de l’infanterie de ligne et une brigade de dragons.
Sur notre gauche était déployé une brigade française pour couvrir le flanc gauche d’une forte brigade bavaroise.
Sur notre droite la Garde Impériale était appuyée par des régiment bavarois et une brigade d’infanterie sur sa droite.
Sans donner le temps au autrichiens de se reconaitrent, notre artillerie déversa un déluge de feu et d’acier qui démonta l’artillerie adverse et mis en déroute six bataillons qui l’accompagnait.
Le centre autrichien vennait de disparaitre. Aussitot nos dragons se sont élancés sur le village de droite ou des bataillons ennemis se déployaient dans les faubourgs.
Le bataillons bavarois sur l’aile gauche ont balayés l’infanterie autrichienne par des feux roulant parfaitement exécutés.
Sur notre droite l’ennemi a tenté un débordement mais l’intervention des dragon de la Garde l’a mis dans une grande confusion.
Les grenadier de la Garde secondés par la seconde brigade bavaroise ont ainsi abordés le village de droite au pas de charge, et devant tant d’audace l’ennemi c’est retiré.
L’Empereur a donné l’ordre d’une attaque sur toute la ligne et la journée c’est terminée par une victoire éclatante.
Les bavarois ont montrés leur détermination à défendre avec courage les frontière de leur royaume et les autrichien ne passeront pas Noël à Munich.
Face à l’intensification des combats, le royaume du Wurtemberg a décidé de venir en aide à ses voisins et ses troupes sont en chemin pour rejoindre la Grande Armée.
Ce début de campagne éclaire a fatigué l’armée, l’Empereur fait prendre les quartiers d’hiver et de nouveaux renforts sont annoncés.
Un officier de dragon nous a rapporté avoir vu Shulmeister s’échapper d’un bivouac autrichien déguisé en femme … mais quel tour leur a t-il bien joué ?
Joseph Laplume. Grand Journaliste au Moniteur